Ça commence à se voir

Ça commence à se voir

C’est avec une humilité humide, qu’on exprime notre contentement à contempler La Piboulade cet hiver 2024-25. Jusqu’alors, cette saison mettait plus en avant le côté « terrain vague » que celui d’un « jardin en devenir ». Mais cette année, on distingue bien des plans en profondeur de champs, des formes en composition et des plantations en implantation…
Aussi, il fut bien difficile de lancer l’opération élagage. On pensait que ça aller vider cet espace (qu’on souhaite étoffer). Mais avec l’aide de l’hiver, la suppression de matière a été moins déstabilisante. En plus, les rescapés de cette taille semblent avoir été mis en valeur.

Ça a grandi !

Photos souvenirs à l’appui, la haie (Jean-Luc), qui fêtera prochainement ses 3 ans d’implantation, prend son essor (ci-contre, photos des 3 derniers hiver).
Bon, sur la photo du dessous (donc actuellement), c’est pas très clair mais la première ligne (avec les arbustes, arbrisseaux et buissonnants) commencent enfin a s’étoffer. Ce qui nous promet une belle session de taille (et de bouturage!!!).

Ça, c’est fait!

Ça y est! C’est la fin des chantiers taille des pionniers et restauration du tunnel.

Pour commencer, on enlève les ronces et on trogne un frêne et des aulnes du bosquet de l’espace aquatique.

Puis on achève la mission élagage avec les chênes. On conserve et trogne qu’un ou deux sujets par buisson.

Suite à la taille des acacias, on peut finir le chantier stabilisation du tunnel de grimpant pour les sujets à palisser.

Aussi, on écorce et ponce les branches puis on les protège avec deux couches (huile de lin + térébenthine + goudron de pin).

On pose enfin nos piquets qui serviront de palissade. Mais avant d’y conduire nos pommiers, on réfléchit encore un petit mois à la taille de formation à effectuer.

Au final, on a plutôt bien géré les « déchets » des tailles successives. Presque 3/4 ont été recyclé dans les rénovations. Il nous reste quelques longueurs qui pourraient être utile (ou à défaut seront réduit en cendre) et des branchouilles (qu’on étale sur la boue en attendant).

Bien entendu, le tas de ronces s’étoffe aussi mais il sera rapidement broyé au retour de la débroussailleuse!

Ça s’enchaîne…

En parallèle, et puisqu’il y a toujours des choses à faire, on commence à déplacer les fraisiers de la tour à fraises qui s’est effondrée.

Puis, on se décide à utiliser l’ancienne Pépiboutuière comme lieu de stockage du bois.

Et on remue le tas de terre accumulé. On ne sait pas si ça aura une incidence, mais l’objectif est de décompacter toutes les racines qui y ont élu domicile. Peut-être qu’un coup de froid achèvera l’aération de l’ensemble? Ce serait chouette, car cette terre sert à nos plantations (en mélange avec du terreau, du sable ou limon, et/ou du fumier) et, en l’état, elle est difficilement utilisable…

Pour finir, on prépare deux nouvelles bandes et on déguste nos premières nèfles du néflier d’Allemagne, aussi appelé « cul de chien » en Lorraine (!).

Elles se consomment blet; à l’inverse des fruits du néflier du Japon (à récolter au printemps).