Vent frais, vent du matin

Vent frais, vent du matin

Eh oui, ça meule… mais pas assez pour cesser de gémir! De quoi se plaint-on puisque l’axiome établit que le gel assécherait la terre… Mouai, après quelques journées givrantes, c’est toujours « bouant » (entre boueux et gluant) et franchement c’est agaçant. Il faut veiller à ne pas glisser ni s’ensiler, ce qui ralenti considérablement nos mouvements (depuis déjà un bon moment…).
Heureusement, les jours sont suffisamment ensoleillés pour continuer l’agencement, le rangement, l’éclaircissement voire même, avec le redoux, quelques plantations.

Pomme de reinette et pomme d’Api

On s’est décidé à déplacer 2 des 4 pommiers sauvages qui s’étaient spontanément installés à l’entrée du terrain. Et on les replante dans la « haie sauvage tressée » à l’endroit le moins étoffé.

Vive le vent

On s’attaque à la taille d’éclaircissement de la haie (Jean-Luc). L’objectif n’étant pas de couper tout ce qui dépasse, mais plutôt d’étoffer les petits sujets et d’aérer les fruitiers. Car on aimerait bien que cette haie nous protège du vent d’ouest et nous donne quelques fruits.

Et on commence par la première ligne avec les arbrisseaux et buissonnants. Pour cette session, on a récolté plusieurs seaux de branchouilles de lonicera, cotonéaster, millepertuis, laurier-tin, aronia et pyracantha.

Avec toute cette matière, on tente le bouturage.

Pour certains dans des pots et pour d’autres, direct en place : dans la « haie sauvage tressée » (avec les pommiers) et en lisière de bois.

Puis, avant d’enchaîner avec les arbres et arbustes de la seconde ligne de la haie (Jean-Luc), on prépare quelques tuteurs (en écorçant et traitant des dernières petites branches d’acacia). En effet, certains sujets ont besoin d’être stabilisés (car estropiés par le vent et les ronces) et d’autres identifiés (car encore frêles).

Nous voilà prêt à tailler (alléger) nos fruitiers et rééquilibrer les plants déformés. Une fois encore, on récolte tout un tas de branchouilles et là aussi, on tente le bouturage. Comme l’an passé, on utilise la bande côté « haie sauvage sauvage » pour planter nos bouts de branches.

Ainsi font font font

Puisque notre cheminement central est défini par des haies latérales (dites « sauvages »), on termine de l’éclaircir. En décembre, on s’était occupé du côté Est dite « haie sauvage tressée ».

Cette fois, on termine le côté Ouest (donc « haie sauvage sauvage »).
Il s’agit simplement d’enlever quelques ronces mais surtout de dégager encore et toujours les prunelliers !

Une souris verte

Tout commence avec une disparition de chaussettes! Sans cela, on n’aurait pas remarqué l’invasion de rats dans la caravane. Habituellement, on les entend et surtout on voit leurs déjections. Mais là, pas le moindre petit excrément en vue aux endroits éclairés. Comme si ils s’étaient retenus pour réaliser leurs méfaits…
Bref, au bout de plusieurs jours, plus aucune chaussette à mettre (sachant qu’en hiver, on porte 2 à 3 paires simultanément). On part donc à leur recherche… Punaise! On est tombé sur un rat podophile!!!
Il s’était confectionné un nid bien douillé. Aussi, on nettoie et on place (encore) des pièges… On dispose en complément des seaux d’eau autour de la caravane (on a remarqué que les rongeurs allaient s’y noyer au trop plein de la cuve).

Promenons nous dans les bois

On continue d’utiliser les branches issues de la taille pour confectionner quelques objets. Cette fois, on récupère les branches de chêne pour fabriquer une chèvre et une palette, destinées à la prochaine mission mycélium.
Puis, profitant d’une météo maussade, on commence à dégager les branches mortes du bois (ben woui, on se disperse mais les temps morts c’est pas concevable tant que faire se peut!).

Dans mon verger

On accueille des petits nouveaux, commandés à Planfor. Et sauf exception, ce sera les derniers arbres et arbustes achetés pour cette plantation d’hiver. Les prochains investissements seront pour du mycélium, des graines et des plants de vivaces, de légumes perpétuels et de fleurs (mais on a encore tout un tas de petite chose à planter).

Bref, on accueille ces derniers 6 plants et on les plante directement (avant le retour éventuel du gel).

À savoir : sureau noir et savonnier (plantés au labyrinthe), nectarinier à chair blanche et indigotier (dans la nouvelle zone en prairie), arbre du clergé fargesil (derrière la caravane), chêne des marais (en lisière)

Gouttes gouttelettes de pluie

Notons, pour finir, que la pluie nous a encore obligé à vider la cuve de l’entrée à l’espace aquatique; que la petite marre fait office; et que la bourrache n’a pas apprécié le gel (mais semble encore en place!).