Le début de la fin

Bien que le solstice annonce le retour de la lumière, c’est plutôt l’hiver qui prend place. Franchement, il fait globalement moche; sans vouloir faire de la discrimination! Mais… quand le vent déracine les cheveux, que la pluie macère les pieds, que le brouillard hallucine les yeux, on peut dire que c’est un temps de cochon (#jaimelaboue), non?
Alors oui, c’est plus salissant que revigorant, mais quand on cueille à une framboise un 21 décembre, ça réconforte…
Et si il faut danser sous la pluie (ou surfer sur la boue), on adaptera la cadence pour maintenir le tempo! Parfois, il en faut peu…
Un dégradé vaporeux
Même si notre regard est tourné vers le sol (là où s’enfoncent nos chaussures), il lui arrive parfois de contempler La Piboulade avec le filtre noël généré par I.A. (Intelligence Animique). Dans ces moments là, on se dit qu’il fait froidement beau, clairement humide ou fantastiquement cotonneux .
Bon, ça c’était pour le côté poétique. Au niveau pratique, il faut encore transférer de l’eau de la cuve (à l’entrée) vers l’espace aquatique et réparer les réparations en cours. Parce que oui, régulièrement stoppés par les aléas climatiques, nos travaux inachevés de rénovations subissent l’alternance pluie, vent, soleil, gelée, brouillard; et comme Cyrano : à la fin de l’envoi, ça touche!
Amuser la galerie
Le principal problème pour la réfection du tunnel, c’est que les éléments sont posés en tension. Dès qu’on ajoute une branche, c’est l’ensemble qui bouge puis fragilise les non-rénovées. Aussi, et certainement pour la dernière fois, on décide de refaire la totalité des arceaux avec des noisetiers (qu’on va chercher d’urgence dans les bois).
Parce que, à l’origine, on espérait que les plantations du tunnel prennent le relais de la structure. Mais puisque les vignes, la glycine et les kiwis semblent ne pas vouloir s’y épanouir, on se laisse une dernière année d’expérimentation avant de changer nos plants et nos plans (certainement avec une armature plus solide).
Notons que les pommiers nanifiants sont bien partis. La prochaine étape sera de les palisser correctement en ajoutant des tuteurs individuels en acacia.
Petite nostalgie
Qu’elle a grandit vite cette petite touffe d’acacia (photo, en mai 2022). On se souvient… elle n’avait même pas 2 ans, que déjà elle nous faisait de l’ombre. À cette époque, ces cimes commençaient à peine à nous distancer et maintenant, elles semblent vouloir atteindre des sommets.
On aurait pu la tailler dès le début, mais en patientant un peu, on peut faire des piquets. Alors voilà, on fait disparaître une bonne moitié des troncs et on s’occupera du reste l’an prochain.
Pour continuer la taille, on s’attaque aux noisetiers et surtout aux 2 touffes qu’on a conservé depuis notre arrivée. Là aussi, on se souvient de leur premier chaton… c’est émouvant!
Claquer la porte
Alors qu’on avait presque terminé de façonner la bordure extérieure, ce sont les portes qui se sont effondrées. On se doutait qu’elle n’attendraient pas longtemps, on avait entendu les craquements pendant la rénovation.
Ici aussi, on se dit que c’est la dernière réparation de cette construction éphémère. Au début, on l’a édifier pour protéger nos premiers plants de petits fruits avant de les multiplier et les dispatcher sur site. Donc, on se laisse jusqu’à la fin de l’année prochaine pour réorganiser radicalement cet espace.
Avec toutes ces réparations, le tas de branches amassé lors des tailles est bien descendu. Tout comme la tour à fraises qui a pris plusieurs claques en 2 ans. On déménagera prochainement les derniers résidents.
Hohoho!
Pour finir, notons le passage de l’épareuse. C’est la quatrième fois cette année (les fossés ont été fait quelques jours après). D’ailleurs on profite des entretiens municipaux pour récupérer des branches de platanes et tester des boutures.
Enfin, il y a parfois de belles surprises en fin d’année… Certes, ce sont des cadeaux perso mais comme ils sont dédiés à un usage pro, on est super content d’avoir reçu un « kit plantation » avec pot, serfouette et pierre à poncer (Merci Gabin, Marie et Louis!). Et on est comblé car, ça y est, on a une vraie échelle, solide, stable et pratique; c’est ouf (Merci Gilles!).