L’hiver arrive à grand pas

Même si on a la chance de profiter de quelques rayons de soleil, le froid, la pluie et le vent s’installent à la Piboulade. Le terrain est gorgé d’eau et nous pétitionnons dans la boue. D’ailleurs il n’est pas compliqué de voir où se concentre nos activités. Dès qu’on stationne à un endroit, on s’enfonce.
Bon, c’est un mal pour un bien, car si on reste sur nos cheminements, ce piétinement tasse la terre et limitera peut-être la repousse printanière.
Jusque là, ça glisse, ça s’enlise… Bref! on marche sur des œufs.
En faire les frais!
Avec les premières gelées, on se décide à pailler les dernières plantations. Comme on ne voulait ni mettre de la paille ni du foin, on a attendu la chute des feuilles pour réaliser ce paillis. C’est en lisière (à la « terrasse d’été »), qu’on les on amasse successivement avant de les récolter.
Avec ces mêmes premières gelées, on dit définitivement aurevoir aux capucines et bonjour à la récolte de ocas. Mais! BOUH! Les campagnols ont tous mangé (ou presque). Pour preuve, on a retrouvé des grains de maïs délaissés sur les lieux du crime. On avait bien remarqué des monticules de terre sous les imposantes capucines, mais difficile d’agir sans les fragiliser.
C’est vraiment dommage parce que les tiges des ocas étaient abondantes et immenses par rapport à l’an passé. On aurait certainement pu faire des récoltes avant, mais cétait mission impossible sans écraser les capucines…. On en conclut que le compagnonnage des capucines et des ocas : ça fonctionne mais c’est pas pratique.
Sans enchaînement, on précisera (suite à notre dernier article), qu’il n’y avait pas 1 mais 3 shiitakés !!! Ça motive grave à continuer l’expérience myciculture avec d’autres champignons…
On notera également l’apparition en nombre de clavaire fragile (vermicelle ou doigts de fée) dans les bois. C’est étrange, ça donne une impression de fond marin forestier…
Et toujours sans transition, on nous a donné de la mélisse (car oui, il n’y en avais pas); Merci Laure!
Autant en emporte le vent
De bonnes rafales se sont déchaînées, accélérant la chute des feuilles. On en profite, entre deux bourrasques, pour continuer l’élagage et le trognage. Et cette fois, c’est les aulnes qui se font tailler un short !
On avoue être assez satisfait d’avoir agit maintenant car certains arbres étaient déjà grands et costaux. On a tout même éviter de peu leur chute sur nos frêles plantations… Ci-après, des photos avant et après.
Une fois n’est pas coutume, on rapatrie, simplifie et trie les découpes du jour. Les tas s’accumulent plus qu’il ne s’amoindrissent. Toutefois, on arrive progressivement à les utiliser pour réparer le tunnel de grimpants.
Parce que, oui, à l’image de cette tôle qui hésite à s’envoler, le vent précipite la dégradation de ce qui était en cours de rénovation… Ma foi, on tente une réparation d’urgence sous l’incessante pluie.
Parlons de la pluie et du temps mieux.
Baromètre de la régularité des précipitations, la micro-marre se remplit, se tarit et se re-remplit…. tout comme le cours d’eau.
D’ailleurs, il faut encore vider le trop plein des réservoirs. La cuve aussi est pleine mais elle attendra son tour.
Et pour « l’espace aquatique », non seulement le niveau se maintient mais en plus en augmente… Si on pouvait conserver cette masse d’eau tout l’hiver, peut-être que les grenouilles éliraient domicile fixe ?