Sous le soleil exactement

Ça y est, le sol est sec! et avec ce soleil de plomb, ça n’a pas pris beaucoup de temps.
L’été arrive donc quelques jours avant l’heure, en mode « vigilance canicule modérée ». Expression qui risque de devenir tendance pour notre climat tempéré intempérant. Eh oui, ces épisodes suffocants asphyxient certainement nos neurones, car il nous semble parfois être sous le tropique du Capricorne ou du Cancer (… « depuis j’ai oublié lequel »).
Pas à côté, pas n’importe où
On continue le chantier four à pizza pour réaliser la dernière couche en torchis. Rappelons qu’elle doit être 2 fois plus épaisse que les 2 premières réunies : soit 20cm.
Pour l’occasion, on est aidé de Louis, Gabin et Marie (Merci à eux!!!). On sait d’ores et déjà qu’on n’aura pas suffisamment de terre mais nos 2 contenants sont pleins. D’ailleurs on a dû acheter une troisième poubelle.
Allez on se lance et on pose près des 3/5 de l’épaisseur souhaitée; ce qui représente 1 botte de paille carrée et 2 fois 80 litres de terre humide (donc pas d’apport d’eau).
À côté, on profite de l’aridité ambiante pour ressortir un cold case : le tas de bois. Stocké au même endroit depuis mars 2024 (un exploit! après avoir été trimballé pendant 2 ans), on aimerait bien le voir disparaître. L’objectif étant toujours d’utiliser un maximum ce qui peut l’être, on va barder une partie de la terrasse pour habiller un peu la caravane. Parce que, franchement, bien qu’elle soit pratique, elle n’est vraiment pas raccord avec le paysage!
Bon, là, c’est le début (affaire à suivre…)
Sous le soleil, sous le soleil
Une chose est sûre, c’est que les épisodes climatiques ne semblent pas nuire à la végétation ambiante (ce qui est moins vrai pour les plantes que nous implantons). On sort donc la débrouss pour faire les lisières et le labyrinthe (pas de serpe italienne cette fois ci!).
On ne peut pas s’attarder sur la tonte (même si il faudrait refaire les cheminements) car il fait super trop chaud!!!
Exactement
Eh oui, nos semis aussi prennent chaud. Alors, on alterne repiquage, déplacement et plantation.
On repique les tomates et les cornouillers de l’Himalaya. On tente un semi d’amarante.
On plante notre basilic (au potager) et on achète de l’origan (à la spirale), du tulsi rouge (au labyrinthe) et du basilic cannelle (au potager).
On plante également la bardane japonaise (au potager et en zone sauvage), les cyclanthères (zone prairie) et finalement une partie des tomates (au potager).
Juste en dessous.
Dans notre train train quotidien, on fait le tour de terrain. Déjà, on noteras (encore) une attaque de chevreuil sur la haie (Jean-Luc). On soigne nos deux arbres avec de la résine de pin, on entoure d’une bande en toile de jute et de ronces.
On voit clairement la différence entre les arbres entourées ou non de ronces (étrangement, elles ne sont pas présentes en continu le long de la haie).
Et force est de constater, que si l’espace est libre au pied d’un l’arbre, il se fait tailler par les chevreuils.
Concernant les plantations, le canna edulis et quelques artichauts ont survécu à la grêle. Idem pour les capucines et le souchet, qui sont à donf.
Mentionnons également l’évolution de nos compagnonnages : les topinambours dépassent le noyer, les lianes de madère et les haricots grimpants aux côtés de pionniers (aulne-frêne) se développent plutôt bien.
Et dans les associations spontanées, le millepertuis se plaît particulièrement avec les frênes et les chênes et les valérianes tiennent compagnie au nashi.
Enfin, on est quand même désespéré par l’espace aquatique qui se vide à vue de nez (photos prisent à 3 jours d’écart).
Heureusement, juste avant, on a pu faire de belles images. Et histoire de se donner l’eau à la bouche, on vous présent Drony,… mais pour en savoir plus, il faudra attendre le prochain article.